Un premier pas pour un pôle culturel dans l’ouest lévisien

L’Espace culturel du Quartier Saint-Nicolas (L’ECQSN) est heureux d’annoncer qu’il est mandaté pour la réalisation d’une étude de faisabilité visant le développement d’un pôle culturel dans l’ouest lévisien. L’institution muséale se trouve actuellement limitée dans le déploiement de son offre de services en raison de contraintes physiques liées au bâtiment qu’elle occupe. Pourtant les besoins du milieu culturel sont grands, conjugués à une croissance démographique importante. Ainsi, l’étude se présente comme une opportunité d’évaluer diverses options permettant d’accroître la capacité d’accueil du bâtiment actuel, d’améliorer l’expérience de visite et de bonifier les activités grâce à une infrastructure optimale.

La Ville de Lévis, via son Fonds des services de proximité, alloue une aide financière d’un montant allant jusqu’à 90 000$ à L’ECQSN pour la réalisation de l’étude. La Caisse Desjardins de la Chaudière quant à elle appuie le projet par l’octroi d’une aide financière d’un montant de 10 000$. Soulignons aussi le soutien financier de Caroline Proulx, à titre de ministre du Tourisme, Benoit Charette, à titre de ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et de Bernard Dainville, ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches. Mentionnons également l’appui de Martine Biron, députée des Chutes-de-la-Chaudière.

La concertation et le développement durable, au cœur des priorités

L’équipe du centre d’exposition souhaite développer une vision du projet concertée avec le milieu. À ce stade-ci, elle a réalisé plusieurs rencontres avec des acteurs clés de la communauté; résidents du quartier, artistes, représentants issus du milieu des affaires, du tourisme et d’organismes lévisiens. D’autres rencontres sont aussi à prévoir. Les possibilités de collaborations seront identifiées et analysées.

Les principes de développement durable guideront aussi le projet. Ainsi, une attention particulière sera portée à l’écoresponsabilité et à une revalorisation d’un bâtiment patrimonial, qui conservera les forces existantes du lieu et s’intégrera de manière harmonieuse dans le paysage et dans le respect du quartier dans lequel il se loge. On veut aussi penser à des solutions pérennes afin que la tenue des événements ne soit pas fragilisée en raison des diverses conditions météorologiques. L’ECQSN poursuivra la réalisation de ce mandat au cours de l’hiver et prévoit le dépôt de l’étude à l’été 2026.

« Les retombées positives de la culture dans un milieu sont largement documentées, tant d’un point de vue social qu’économique. L’ECQSN peut et veut en faire davantage pour le dynamisme et la diversification économique de son quartier. Nous imaginons et rêvons un cœur villageois encore plus vibrant, inspirant et rassembleur. Ultimement, ce que nous faisons, c’est pour notre communauté. À titre d’exemples, cela pourrait se traduire par une offre de services de proximité bonifiée, par un aménagement intérieur et extérieur distinctif, la création d’espaces mieux adaptés, innovants et dédiés pour les citoyens, artistes, groupes scolaires et bien plus. C’est exactement ce à quoi l’étude nous permettra de réfléchir. Nous n’annonçons pas une première pelletée de terre pour demain matin, mais il s’agit d’un pas important et essentiel à la démarche. Nous tenons à remercier les partenaires du projet. » Serge Bernier, président de L’ECQSN