L’ECQSN remet le Prix Exposition-exploration à Solenn O’Meara

Hier, le 4 juin 2024, notre directrice artistique et éducative, Ariane Lebeau, assistait à la remise de prix et bourses de l’École d’art de l’Université Laval. Pour l’occasion, elle remettait le Prix de L’Espace culturel du Quartier Saint-Nicolas – Exposition-exploration à Solenn O’Meara. Ce prix comporte une bourse de production de 500$, accompagnée d’une exposition-exploration (2025).

Le prix a pour mandat de soutenir le développement de la carrière artistique d’un·e artiste émergent·e. L’exposition-exploration, en plus de la bourse de production, est accompagnée d’un encadrement avec une commissaire, d’un soutien pour mettre sur pied un dossier d’artiste (biographie, texte de démarche, CV), d’une aide au montage et au démontage et, finalement, d’un vernissage et d’une promotion de l’exposition.

Félicitations à Solenn, mais également à l’ensemble des étudiant·e·s de la cohorte pour leur exposition Histoire·s de, commissariée par Mathilde Demoli. L’exposition se poursuit jusqu’au 9 juin prochain dans les locaux de l’École d’art à l’Édifice La Fabrique.

Solenn O’Meara

Solenn O’Meara est une artiste titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval. Elle poursuit ses études au baccalauréat en enseignement des arts plastiques à la même institution. Parallèlement à son parcours académique, elle nourrit un intérêt pour l’agriculture, qui trouve écho dans sa vie quotidienne et dans sa pratique artistique.

Son travail artistique porte un regard sur la cohabitation inter espèces, notamment sur celle qui existe entre les êtres humains et les plantes. L’artiste a le désir de reconstruire nos interactions avec les plantes en les considérant comme des êtres sensibles, tout comme nous. Elle tente de représenter sa vision de la flore et des relations mutuelles qui en découlent avec des œuvres qui prennent la forme d’installations, de photographies, de livres d’artiste et de vidéos expérimentales.

Ses oeuvres suggèrent diverses façons d’entrer en communication avec la biodiversité, en observant de plus près le comportement du monde vivant qui nous entoure. Ses installations explorent ainsi les interactions entre les êtres humains et les plantes, offrant des espaces contemplatifs où le spectateur est invité à réfléchir à notre place au sein de l’écosystème. Au cœur de sa pratique artistique se trouve la pensée écosophique d’une approche d’interdépendance non hiérarchique entre les humains, la flore et les ressources naturelles de nos forêts.